Un peu de lumière dans l'ombre: Qui travaille pour et qui travaille contre l'abeille..?

Les rapports et les liens dans le monde apicole suisse
L'ordonnance sur les épizooties (OFE) et la loi sur les épizooties (LFE) oblige les apiculteurs, d'aviser leurs ruchers et leurs colonies auprès des autorités. Les détenteurs (apiculteurs) doivent soigner et nourrir convenablement les animaux (les abeilles); ils doivent prendre les mesures qui s’imposent pour les maintenir en bonne santé (art. 59, OFE). Les personnes qui détiennent, gardent ou soignent des animaux, effectuent des contrôles dans les troupeaux ou ont accès d’une autre manière à des troupeaux doivent veiller, dans le cadre de leur activité et dans la mesure de leurs possibilités, à ce que les animaux ne soient pas exposés à un danger d’épizootie (art. 11, LFE). Elles sont tenues d’annoncer sans délai à un vétérinaire – à l’inspecteur des ruchers s’il s’agit d’abeilles – l’apparition d’épizooties ainsi que tout élément suspect; elles doivent en outre prendre toutes précautions pour empêcher la transmission de la maladie à d’autres animaux. La loque américaine et la loque européenne sont classées comme "épizooties à combattre". Des "épizooties à surveiller" sont, entre autres, la varroase des abeilles et l'acarapis woodi. Des épizooties hautement contagieuses et à éradiquer ne sont, pour l'instant, pas (encore) classées au niveau des abeilles.
Ce que veut dire "soigner et nourrir convenablement" est défini par les offices vétérinaires et agricoles fédéraux. La station fédéral de recherche (Agroscope) et le centre suisse de recherche apicole, travaillant en collaboration avec la confédération apisuisse, y jouent un rôle principale. Swissmedic contrôle et autorise les produits, soi-disant, thérapeutiques, qui sont, ensuite, proposés avec fermeté aux apiculteurs par les autorités cantonales vétérinaires. Les associations professionnelles (Société Romande d'apiculteur SAR) soutiennent la formation des apiculteurs.

Les experts professionnels, les autorités, les fédérations, la politique: Qui donc travaille dans quelle direction?

Swissmedic

  • Swissmedic, en tant qu'autorité suisse de contrôle et d'autorisation des produits "thérapeutiques", veille à ce que les produits thérapeutiques autorisés soient de qualité irréprochable, sûrs, efficaces et contribuant ainsi fortement à la protection de la santé des animaux. En ce qui concerne les abeilles, Swissmedic autorise l'application des produits comme CheckMite+, Perizin et Bayvarol à la base de fluméthrin et coumaphos. Les deux sont vendus comme des acaricides mais ont malheureusement aussi des effets insecticides. Comment un système politico-scientifique légal censé être durable peut accepter de tels traitements insecticides pour la santé de notre insecte l'abeille..?
  • Swissmedic listet aktuell (Stichdatum 09.02.2013) in der Tierarzneimittel Datenbank die zugelassenen Bienenarzneimittel mit kaschierter Transparenz auf. So sollen z.B. bei der Ameisensäure Andermatt BioVet 85% unter Beachtung der Anwendungsempfehlungen keine Nebenwirkungen bekannt sein. Jeder Imker weiss, dass bei der Behandlung eine ganze Generation an Bienenbrut zugrunde geht..! Herr Dr. med. vet. Marco Jäggi scheint von diesen Nebenwirkungen nichts zu wissen. Er will es zwar prüfen lassen, auf einen konkreten Termin, bis wann die Korrekturen veröffentlicht sind, will er sich aber nicht einlassen. Herr Dr. Gallmann vom eidg. Zentrum für Bienenforschung meldet sich auf meine Anfrage schriftlich mit der Antwort: "Sie haben offensichtlich die Antwort der zuständigen Stelle erhalten". Mehr will er dazu "nicht kommentieren" können.

Le centre suisse de recherche apicole

  • Les résultats de 105 années de recherches fédérals à Liebefeld sont amères: L'abeille mellifère sauvage est exterminée. La place à été reprise par des colonies complètement domestiquées qui ne sont plus capables de survivre dans notre nature. Pour traiter les symptômes de nos abeilles on nous propose des traitements néfastes comme l'acide formique et oxalique. Ceux-ci représentent seulement une "solution" de transition, d'après Liebefeld. Une "vraie" solution ne sera pas prête avant 5 à 10 ans.. On parle d'éventuelles méthodes biologiques à base de champignons et d'un élevage de colonies d'abeilles résistant aux varroas, malgré que l'on sache, qu'on ne peut pas les élever sans aller contre la nature.
    D'après Dr. Peter Gallmann, l'abeille mellifère donne encore plus de miel qu'elle en a besoin pour elle-même, ce qui n'est clairment pas le cas, comme je peux le démontrer. Dr. Jochen Pflugfelder, employé scientifique chez M. Gallmann voit la science apicole (et donc aussi lui-même..) comme sauveur de l'abeille. Sans la science on n'aurait aujourd'hui, probablement plus d'abeilles. Le cancer chez l'homme est, d'après M. Pflugfelder, une erreur de la nature qui doit-être combattue par la science. Ce sont des jugements fallacieux et néfastes, établis par une science subjective et en l'absence de vraies valeurs.

Confédération Apisuisse

  • D'après ses statuts,la confédération Apisuisse est une organisation d'entraide qui défend les intérêts économiques de l'abeille. Selon elle, des souches facilement maniable donnant une bonne performance de recolte de miel, sont à élever. Apisuisse veut travailler en partenariat avec des organisations à l'intérieur et à l'extérieur de la suisse et défendre également les traitements unitaires pour lutter contre les maladies. Pour des épizooties, Apisuisse veut travailler en collaboration avec l'office vétérinaire fédéral et le centre de recherche apicole.
    Lorsque John Miller, apiculteur professionnel, dit dans le film "More than honey": "That's the sound of money", et pointe sur le bourdonnement des abeilles entre les monocultures des amandiers, tout le monde est indigné - Mais lorsqu' apisuisse met les "intérêts économiques" dans les statuts, tous les apiculteurs suivent sans aucune critique..?!?

L'Office vétérinaire fédéral (OVF)

  • L'OVF empêche la réintroduction de l'abeille mellifère dans la nature suisse, en se basant sur une interprétation arbitraire de la loi sur les épizooties. Placer des nichoirs d'abeilles dans la nature est traité comme une apiculture faite par l'homme et donc soumise à la loi sur les épizooties. La raison pour laquelle nous avons le droit de placer des nichoirs pour les oiseaux, pour les frelons et pour les abeilles sauvages, mais pas pour l'abeille mellifère n'est pas mentionnée, malgré ma question très claire. L'interdiction de réintroduire et donc le coup de grâce à l'abeille est officiellement accepté et soutenu par les personnes et les autorités suivantes: Office vétérinaire fédéral, office fédéral de l'agriculture, Richard Wyss (président VDRB), Jakob Troxler (président apiuisse), Dr. Peter Gallmann (responsable pour le centre de recherche apicole), Rudolf Ritter (responsable service sanitaire apicole national).

Service sanitaire apicole national

  • Le service sanitaire apicole national a été fondé le 23 mai 2012 selon une décision du conseil fédéral. M. Rudolf Ritter, responsable pour le nouveau service à créer, "ne veut pas travailler avec moi, tant que je suis assis sur mes grands chevaux". Mon concept de solution est, d'après Ritter, basé sur un nourrissement de mes abeilles par le miel. Mon expérience est ridicule selon lui. Mes critiques du monde professionnel apicole sont dérangeantes. Une fois de plus, des avis personnels et donc des intérêts personnels empêchent de trouver des solutions objectives et constructives.

L'office vétérinaire cantonal à Fribourg

  • Nous, les apiculteurs fribourgeois, recevont annuellement des informations du commissariat apicole, de Madame Barbara Volery et du vétérinaire  cantonal. On me demande avec fermeté et insistance de traiter mes abeilles contre les varroas pendant toute l'année. De manière routinière (donc sans contrôle du nombre de varroas) je devrais découper le couvain de mâles et traiter mes abeilles avec de l'acide formique et oxalique. Personne ne mentionne les vraies sources de problèmes avec les varroas (p.ex. l'empêchement de l'essaimage). On ne dit rien sur les effets secondaires et néfastes des traitement à l'acide. L'acide formique et oxalique sont même proposés comme traitements alternatifs. On cache aussi le fait qu'il y ait des apiculteurs qui travaillent avec des méthodes plus proche de la nature et selon les besoins de l'espèces et qui n'ont pas besoins de ces traitements agressifs. On va même jusqu'à nous proposer des traitements avec des effets insecticides..!
    Les responsables, Madame M. Garnier, Mr. G. Seitert et Madame J. Muntwyler, ont compris les problèmes et veulent améliorer la situation.

Des réactions officielles fédéral sur l'envoi de mon concept en mai 2012

  • M. Dr. Hans Wyss, directeur de l'office vétérinaire fédéral, a seulement confirmé sur ma demande et à contrecœur, "la réception de mon e-mail". Une prise de position professionnelle ne m'est jamais parvenue jusqu'à ce jour.
  • L'office fédéral de l'agriculture m'a invité à une discussion d'experts à Liebefeld dans le centre de recherche apicole. Le temps mis à disposition a été large, avec la participation de Peter Gallmann, Jean-Daniel Charrière, Jochen Pflugfelder et Vincent Dietemann (parmi les plus haus placés en suisse).
    Messieurs Bernhard Lehmann (directeur de l'office fédéral de l'agriculture) et Michael Gysi (directeur ALP-Haras) sont convaincus, d'après leur lettre d'invitation, que la pratique apicole défendue par Agroscope contient déjà beaucoup de mes idées et n'est pas en désaccord avec une apiculture durable.
    Le résultat de notre séance était très limité. Je devrais prouver scientifiquement, que la nature agit en vue de sa durabilité plus intelligemment que notre science actuelle. En attendant ces preuves, mes propos ne seront plus pris en considération. M. Gallmann n'a voulu en aucun cas créer/signer un procès-verbal. Il disait vouloir informer ses supérieurs sur le cheminement interne administratif suite à cette discussion. Des réactions reçues plus tard me laisse penser que son information interne a été clairement péjorative. Les études mentionnées qui pourraient éventuellement mettre en cause mon concept, ne m'ont jamais été envoyées, sauf une seule qui ne contrarie en rien mes idées.
  • Quelques offices vétérinaires cantonal qui ont bien compris la gravité de mon concept, l'ont transmis au niveau fédéral. Etant donné que je n'ai jamais reçu de réponse, il faut croire, que l'affaire n'a jamais été traitée.

La presse spécialisé

  • Die Schweizerische Bienenzeitung (SBZ) est le journal mensuel des associations d'éleveurs d'abeilles en suisse-allemanique et romaine. M. Dr. Robert Sieber, rédacteur en chef, m'empêche de publier quoi que ce soit. Mais pas seulement mes articles, également ceux de mes collègues qui ont un peu de bon sens dans leurs idées. Sieber ne veut publier, je cite, "que ce qui est vrai". La transparence et la liberté d'expression sont inexistantes..
    Monsieur Sieber a au moins publié un lettre de lecteur après avoir été critiqué dans son journal.
  • La revue suisse d’apiculture, organe de la société romande d’apiculture SAR, avec "notre butineuse", Madame Rose Aubry et son comité de rédaction font entièrement confiance aux autorités. Elle veut seulement publier, ce qui a été «validé» par le centre de recherche apicole à Liebefeld (CRA). Donc, une fois de plus, la liberté d’expression est inexistante également dans la presse spécialisée de la suisse romande. Selon Madame Aubry, je fais partie des gens qui ont découvert des "pratiques nouvelles".
    Une petite anecdote parlante et contradictoire: La revue Nr. 11-12 / 2012 parle des colonies d’abeilles qui vivent sauvagement à l’état naturel depuis plusieurs années dans des nichoirs d’abeille..

La presse, la protection des animaux, les organisations bio, les associations apicoles, des parcs naturels, etc. ont reçu mon concept, mais n'ont jamais répondu. Avec beaucoup d'insistance de ma part, ils se réveillent gentiment..!